Michel Barnier

La France première puissance économique, agricole et écologique européenne :

c’est le défi collectif auquel je veux aujourd’hui consacrer toute mon énergie.

Biographie de Michel Barnier

La volonté de Michel Barnier de contribuer au débat national lors des prochaines élections présidentielles est le cheminement logique de son attache à la France, à ses citoyens et à son futur.

Cette biographie en est la représentation parfaite.

1972
Diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Paris.
1973-1999
Conseiller général de la Savoie (canton de Bourg-Saint-Maurice).
1978-1995
Député de Savoie
1982-1992
Co-Président du comité d'organisation des Jeux Olympiques d'Hiver de 1992 à Albertville (aux côtés de Jean-Claude Killy).
1982-1999
Président du Conseil général de Savoie.
1993-1995
Ministre de l'environnement.
1995-1997
Ministre délégué aux affaires européennes.
1997-1999
Sénateur de la Savoie.
1999-2004
Commissaire européen chargé de la politique régionale et ad personam des réformes institutionnelles.
2004-2005
Ministre des Affaires étrangères.
2006-2015
Vice-Président du parti populaire européen (PPE).
2006- ...
Conseiller politique des Républicains.
2006- ...
Création de l'association La Nouvelle République.
2007-2009
Ministre de l'Agriculture et de la Pêche.
2009-2010
Député européen, président de la délégation française du PPE.
2010-2014
Commissaire européen puis Vice-président de la Commission européenne en chargé du marché intérieur et des services financiers.
2015
Président du groupe sur la défense et la sécurité européenne du Parti Populaire européen (PPE).
2016-2021
Négociateur en chef responsable du groupe de travail de la Commission chargé de la préparation et de la conduite des négociations avec le Royaume-Uni.
2021
Membre du Conseil stratégique de Les Républicains.

La grande illusion

Journal secret du Brexit (2016-2020)

Michel Barnier

Un témoignage exceptionnel sur l’envers du Brexit, sur l’Europe et sur celles et ceux qui la font.

Patriote et européen

Michel BARNIER milite depuis l’âge de 14 ans au sein du mouvement gaulliste. Responsable de l’UJP, Union des Jeunes pour le Progrès, il est élu en 1973, à 22 ans, conseiller général du canton de Bourg-Saint-Maurice puis
en 1978, député de la Savoie, devenant ainsi le benjamin de l’Assemblée nationale jusqu’en 1981.

En 1982, à l’heure de la décentralisation, il reprend à la gauche la présidence du Conseil général de la Savoie en formant une alliance entre la droite, le centre et les indépendants l’Union Pour la Savoie (UPS), majorité qui dirige toujours le département Elu sénateur en 1995, il siège au Sénat de 1997 à 1999.

Constamment réélu dans ses mandats jusqu’à sa prise de fonction comme commissaire européen en septembre 1999, il plaide pour la responsabilisation des territoires, la consultation des citoyens, l’écologie concrète et la libération des initiatives économiques dans le respect des valeurs humanistes.

Fidèle à ses racines et à ses convictions, Michel BARNIER a exercé des responsabilités nationales (successivement Ministre de l’Environnement de 1993 à 1995, des Affaires européennes de 1995 à 1997, des Affaires étrangères de 2004 à 2005 et de l’Agriculture et de la Pêche de 2007 à 2009) et européennes (Commissaire européen à la Politique régionale, puis au Marché intérieur et aux services financiers, négociateur en chef de l’Union européenne avec le Royaume-Uni, après le vote du Brexit).

Il a exercé l’ensemble de ces mandats et missions sans ne jamais quitter sa famille politique, Les Républicains, dont il est aujourd’hui membre du Comité stratégique.

La Savoie Olympique

Dès son élection à la présidence du conseil général de la Savoie – en mars 1982 -, Michel BARNIER s’engage avec le triple champion olympique Jean-Claude KILLY pour la candidature d’Albertville à l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver en 1992. « Dix ans de préparation pour 16 jours de jeux ! » comme il aime à le rappeler.

Désignée par le Comité International Olympique le 16 octobre 1986 à Lausanne après 6 tours de scrutin, la Savoie relève le défi, se désenclave, se modernise, accueille les cérémonies de Philippe DECOUFFLÉ et des sportifs du monde entier. Elle s’attache aussi à réussir l’après-Jeux. Aujourd’hui, tous les équipements olympiques fonctionnent et les taux d’impôts locaux n’ont pas été augmentés au lendemain des Jeux. 

L’esprit olympique, celui des « volontaires »; souffle toujours en Savoie : championnats du monde d’aviron à Aiguebelette en 1997 et 2015, championnats du monde de hand-ball à Albertville en 2001, championnat du monde de ski à Val d‘Isère en 2009, candidature pour le biathlon en Haute Maurienne.

Au-delà du sport, le département de la Savoie a choisi d’être un « territoire de projets ». En témoignent pour la culture, le succès des « chemins du Baroque » reliant 50 églises et chapelles de Maurienne et de Tarentaise. Dans le domaine économique, la reconversion d’une base militaire en un technopôle au bord du Lac du Bourget, « Savoie Technolac », permet de réunir aujourd’hui 8000 ingénieurs, chercheurs et étudiants autour de l’Institut National de l’Énergie Solaire.

Le dernier projet initié par Michel BARNIER à la tête du département de la Savoie est celui du « Grand Lac » pour le développement durable et la sauvegarde de la plus grande réserve d’eau naturelle en France, le Lac du Bourget.

Michel Barnier aux côtés de Jean-Claude Killy, tous deux Co-Présidents du Comité d’organisation des JO d’Hiver de 1992.

Une écologie concrète et humaniste

Passionné par la protection de la nature (il fut, en 1973, le collaborateur du tout premier Ministre français de l’Environnement, Robert POUJADE), Michel BARNIER engage dès 1986 une politique volontariste et globale de
protection de l’environnement en Savoie. Par ailleurs, il publie en 1990 un rapport parlementaire « Chacun pour tous et cent propositions pour l’environnement » (Editions Stock – 1990). Un peu plus tard, il identifie, dans un « Atlas des risques majeurs » (Editions Plon), les dangers qui menacent notre planète.

Il est nommé ministre de l’Environnement en mars 1993 dans le Gouvernement d’Edouard BALLADUR et s’attache pendant deux ans à développer et à mettre en œuvre une approche concrète et humaniste de l’écologie. Ainsi, il effectue en deux ans près de 200 déplacements en province et à l’étranger. C’est à lui qu’on doit le plan « Loire Grandeur Nature » le programme de sauvegarde du Mont-Saint-Michel ou encore la protection de l’ours dans les Pyrénées.

En 1995, Michel BARNIER propose une loi qui renforce la prévention contre les risques naturels et crée la première « Commission nationale du débat
public », pour les grands projets d’infrastructures. Dans le même temps, il lance le premier débat national sur l’énergie et plaide pour davantage de transparence dans la production électronucléaire et plus de diversification
en faveur des énergies renouvelables.

Le débat public sur l’Europe

Michel BARNIER s’est engagé très tôt en faveur de la construction européenne. « Dès la poignée de main entre le Chancelier Adenauer et le Général de Gaulle » rappelle-t-il.

En 1992, il milite au sein du R.P.R. pour le oui au Traité de Maastricht. En 1995, Jacques CHIRAC et Alain JUPPÉ le nomment ministre délégué aux Affaires européennes. À ce titre, il sera le chef de la délégation française pour la longue négociation du Traité d’Amsterdam de 1997. Michel BARNIER s’attache alors, au sein du Gouvernement, à deux priorités : la présence française dans tous les pays d’Europe centrale, orientale et baltique et l’explication de l’Europe aux citoyens. Avec le concours de la Commission européenne et des Ambassadeurs européens en poste à Paris, des associations et des collectivités locales, il engage dans toutes les régions de métropole et d’outre-mer le « dialogue national pour l’Europe » à travers 1500 réunions décentralisées et 24 déplacements ministériels.

Devenu sénateur en septembre 1997, il est élu en 1998 président de la délégation du Sénat pour l’Union européenne et propose aussitôt que douze Sénateurs soient « chargés de mission » pour suivre chacun des pays candidats à l’adhésion. Il fait également adopter un certain nombre de mesures pour renforcer l’association et le contrôle du Parlement national sur la politique européenne de la France.

Nommé Commissaire européen le 16 septembre 1999, Michel BARNIER démissionne aussitôt de l’ensemble de ses mandats électifs locaux et nationaux pour se consacrer pleinement à ses nouvelles fonctions.

L'Europe dans chacune de ses régions

Au sein de la Commission européenne, il a la responsabilité de la politique régionale et de cohésion dont le budget s’élève, pour la période 2000-2006 à 213 milliards d’euros. Il est partisan d’une politique régionale efficace et concrète qui soit l’expression d’une Europe plus proche des citoyens. Pour cela, il lance en mai 2001 un vaste débat sur l’avenir de la politique de cohésion dans l’Union élargie.

Il continue, à raison d’une visite de terrain par semaine dans les régions de l’Union et des pays candidats, à rencontrer et à dialoguer avec les acteurs locaux – élus ou responsables économiques et associatifs. Sur la base de ces trois années de travail et d’échange, Michel BARNIER a proposé au nom de la Commission un « nouveau partenariat pour la cohésion » qui concentre les moyens sur les territoires les plus en retard de développement, tout en s’attaquant aux graves difficultés qui fragilisent d’autres régions touchées par les mutations économiques et industrielles, le déclin urbain ou certains risques naturels. Après les inondations qui ont gravement touchées, durant l’été 2002, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la République tchèque et le sud de la France, Michel BARNIER a pris l’initiative de proposer un fonds de solidarité dont le Parlement européen et le Conseil ont approuvé la création le 11 novembre 2002.

Dans le même esprit, il a toujours soutenu l’idée d’une force européenne de protection civile dont il précise les contours dans un rapport réalisé en 2006.

Michel Barnier, en visite officielle à Berlin auprès de la Chancelière Angela Merkel en octobre 2020.

Artisan de la construction européenne

Dès l’entrée en fonction de la Commission présidée par l’italien Romano PRODI en 1999, Michel BARNIER se voit confier, à côté de la politique régionale, la responsabilité de la réforme des institutions. À ce titre, il représente la Commission européenne lors de la Conférence intergouvernementale (CIG), qui aboutit au traité de Nice en décembre 2000. Durant la durée de cette CIG, il prend l’initiative du « Dialogue sur l’Europe », qui a permis d’organiser dans chacun des quinze États membres plus de 300 débats citoyens, pédagogiques et décentralisés, sur les enjeux de la réforme institutionnelle.

Lors du Conseil européen de Laeken, en décembre 2001, Michel BARNIER est choisi, avec son collègue António VITORINO, pour représenter la Commission au sein du Praesidium de la Convention sur l’avenir de l’Union présidée par Valéry GISCARD d’ESTAING. La Convention s’est fixée pour objectif d’élaborer une proposition de Constitution pour l’Union européenne, la plus simple et lisible possible, qui lui permette de répondre aux enjeux de l’élargissement tout en renforçant sa dimension politique. Michel BARNIER est chargé en particulier de présider le groupe de travail sur la défense européenne. Ce groupe propose notamment la création d’une Agence européenne de l’armement et d’autres outils permettant aux États les plus volontaires et les mieux préparés de construire, dans le cadre de l’Union, une défense européenne, ainsi qu’une clause de solidarité entre États membres en cas d’attaque terroriste. Autant de propositions qui inspireront les rédacteurs du Traité de Lisbonne et serviront de base, une décennie plus tard, aux progrès de la défense européenne.

A la tête de la diplomatie française

Le 1er avril 2004, Michel BARNIER rejoint le gouvernement français en tant que ministre des Affaires étrangères. Sous l’autorité du Président de la République, Jacques CHIRAC, et du Premier Ministre, Jean-Pierre
RAFFARIN, il conduit et anime la politique étrangère de la France.

Pendant 14 mois il est, avec tous les agents du Quai d’Orsay, confronté à de nombreux défis : les crises en Côte d’Ivoire et au Liban, l’Océan indien ravagé par le tsunami, les prises d’otages des journalistes français en Irak.
Pour y faire face, et pour contribuer aux nouvelles étapes de la construction européenne (élargissement à 25, élections européennes, Constitution européenne), il reste fidèle à sa méthode : ne pas imposer mais convaincre, ne pas obliger mais entraîner. Il s’agit d’un nouvel état d’esprit, et probablement même d’une culture nouvelle dans cette Europe réunifiée, différente, fragile, dont l’intégration politique connaît un coup d’arrêt après le « non » français au référendum du 29 mai 2005.

Au lendemain de ce vote, Michel BARNIER quitte le Quai d’Orsay en ayant mené à bien son souhait de rapprocher la France et les États-Unis, et de lancer plusieurs chantiers importants comme la réforme du Ministère.

Michel Barnier avec Barack Obama, 44ème président des États-Unis.

Au cœur des enjeux d’une entreprise bio-industrielle

Fait assez inhabituel dans une vie politique, Michel BARNIER fait ensuite le choix de rejoindre le groupe familial bio-industriel Mérieux Alliance basé à Lyon, qui s’est donné pour ambition de lutter contre les maladies infectieuses, les pathologies cardio-vasculaires et les cancers par une approche globale couvrant l’ensemble de la chaîne de santé : prévention, diagnostic, pronostic, immunothérapie et suivi clinique.

Auprès de son Président Alain MERIEUX, Michel BARNIER occupe les fonctions de vice-Président chargé de l’international. Il participe également à développer les activités de la Fondation Mérieux, en reliant ses actions en faveur du développement avec celles des grandes fondations (Clinton, Gates…) et des institutions internationales (OMS, Banque mondiale, PNUD…).

De cette expérience dans le secteur privé, il retient un sens différent des relations humaines et du management ainsi qu’une autre manière de servir l’intérêt général.

Pour un nouveau modèle agricole français et européen

En juin 2007, il est nommé par Nicolas SARKOZY Ministre de l’Agriculture et de la Pêche dans le gouvernement de François FILLON. Convaincu du rôle essentiel de ces deux grandes politiques économiques européennes, Michel BARNIER prépare dès sa prise de fonction, avec l’ensemble des acteurs et organisations agricoles, leur adaptation aux défis écologiques et aux nouvelles attentes des consommateurs. Pendant l’automne 2007, il engage son ministère et le monde agricole à jouer un rôle proactif dans le « Grenelle de l’Environnement ». Cet état d’esprit se traduit notamment par 4 plans d’action sur la limitation des pesticides, l’agriculture biologique, la
certification environnementale et l’autonomie énergétique des exploitations. Ces propositions formeront, un an plus tard, l’ossature du Plan « Terres 2020 ». En février 2008, il présente un plan d’ensemble pour une Pêche durable et responsable qui se donne pour ambition de consolider la filière, de moderniser la flotte et de préserver la ressource halieutique.

Pendant la Présidence française de l’Union européenne, après avoir fait le tour des capitales européennes, Michel BARNIER mène à bout les négociations sur le « Bilan de santé » de la Politique agricole commune (PAC).

En France, il utilise cette occasion pour rendre la PAC plus juste, plus préventive et plus durable, grâce à une redistribution des aides au profit des éleveurs et la mise en place d’outils de couverture des risques climatiques et sanitaires.

Michel Barnier, en visite officielle à Berlin auprès de la Chancelière Angela Merkel en octobre 2020.

Remettre la finance au service de l’économie réelle

À la demande du Président Nicolas SARKOZY, Michel BARNIER décide de s’engager dans la campagne pour les élections européennes de 2009 convaincu que, face à la crise financière, économique et sociale la plus grave de ces 50 dernières années, l’Europe doit être plus volontariste et plus politique. Avec Xavier BERTRAND, il anime la campagne nationale de l’UMP et mène, avec Rachida DATI, la liste des candidats de la majorité présidentielle en Ile-de-France. La liste qu’il conduit remporte alors le scrutin avec près de 30% des suffrages.

Une fois élu au Parlement européen, il préside la délégation française du groupe PPE, forte de 29 députés européen. Le Président de la République le désigne pour la France comme commissaire européen. Dans la Commission européenne présidée par José Manuel BARROSO, qui prend fonction en février 2010, il est nommé Commissaire européen chargé du Marché intérieur et des Services financiers. C’est la première fois depuis 1957 qu’un Français occupe ce poste.

Avec son équipe, il propose et fait voter 41 lois de régulation pour remettre de l’ordre, du contrôle et de la morale sur les marchés financiers, mettant fin aux dérives provoquées par les excès de la dérégulation et de l’ultralibéralisme des années 1980 et 1990. En 2011, avec son « Acte pour le marché unique », il propose d’agir sur tous les leviers du marché intérieur européen (marchés publics, brevets, règles sur les fonds d’investissement) pour poser les bases d’une croissance plus juste, plus verte et plus innovante. Il contribue notamment à la reconnaissance en Europe du modèle de l’entrepreneuriat social et solidaire et encourage l’investissement dans toutes ces entreprises qui se donnent d’autres buts que le seul profit financier.

Négociateur de l’Union européenne pour le Brexit

Conseiller spécial du Président de la Commission européenne Jean-Claude JUNCKER, Michel BARNIER mène une mission sur la défense européenne, qui lui permet de travailler à la mise en œuvre des idées ambitieuses exprimées lors de la Convention sur l’avenir de l’Union quinze ans plus tôt.

À l’issue du référendum du 23 juin 2016 au Royaume-Uni, il devient, grâce à la confiance du Président JUNCKER mais aussi des 27 chefs d’État et de gouvernement de l’Union et du Parlement européen, le négociateur en chef de l’Union européenne avec le Royaume-Uni. À l’issue de négociations complexes, intenses, et parfois tendues, Michel Barnier parvient à trouver avec Londres un accord sur la sortie ordonnée du Royaume-Uni de l’Union européenne. Une fois ce « divorce » réglé, il négocie les termes de la nouvelle relation entre les deux Parties qui trouveront finalement un accord le 24 décembre 2020.

Tout au long de ces quatre années et demi, Michel BARNIER s’est fixé trois buts supérieurs : protéger les femmes et les hommes touchés par le Brexit, notamment en Irlande et en Irlande du Nord ; préserver le marché intérieur européen qui fait la force de nos entreprises et notre force dans le monde ; construire une relation différente mais solide avec le Royaume-Uni qui restera notre ami, notre partenaire et notre allié.

Michel Barnier, en visite officielle à Berlin auprès de la Chancelière Angela Merkel en octobre 2020.

Michel Barnier a raconté son expérience de négociateur en chef avec le Royaume-Uni dans un journal, La grande illusion, publié chez Gallimard en mai 2021. Il s’agit de son dixième ouvrage, après cinq essais politiques (Vive la politique – Stock – 1985 ; Vers une mer inconnue – Pluriel – 1994 ; Notre contrat pour l’alternance – Plon – 2001 ; Sortir l’Europe des idées reçues – Plon – 2005 ; Se reposer ou être libre – Gallimard – 2014), trois atlas géopolitiques (Atlas des risques majeurs – Plon – 1992 ; Atlas pour un monde durable – Acropole – 2007 ; Europe, cartes sur table – Acropole – 2008), un essai sur le défi alimentaire dans le monde (Qui va nourrir le monde : pour une nouvelle révolution agricole – Acropole – 2008).